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Opinions

(Texte d’opinion)

Il existe une violence perverse qui déchire intérieurement la personne qui en est victime : le viol de la conscience. Cette violence, qui peut être insidieuse, perpétuée par un être mauvais est perverse car, en plus de déchirer son âme, elle enferme la victime dans une prison de l’esprit. A ce titre, elle est « diabolique ».

La conscience, cette voix de l’âme.

Tout individu dispose d’une conscience morale qui lui permet de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal. Cette voix intérieure guide chaque individu dans sa réflexion en lui indiquant ce qui lui paraît bien ou ce qui lui paraît mal. Néanmoins, chacun peut exercer son libre choix et libre arbitre en décidant de suivre ou non cette voix intérieure. Ainsi, un individu peut enfreindre volontairement sa conscience morale lorsque, par exemple, il commet une mauvaise action en connaissance de cause. Dans pareille situation, il n’est pas rare que l’individu s’invente ensuite des excuses pour amener à justifier son action immorale. Dans tous les cas, il gardera un poids sur sa conscience qui pourra l’amener dans certains cas à évoquer des regrets ultérieurement. Dans d’autres cas, ce poids pèsera sur les épaules de l’individu sa vie durant. Cependant l’individu gardera la possibilité de pouvoir exprimer des regrets et prendre des actions de correction de ses actes afin de pouvoir s’alléger de ce poids moral et le réduire.

ChatGPT - Conscience morale

Figure 1: ChatGPT - Conscience morale

La conscience morale est donc fondamentale dans la vie psychique de tout individu et est fondamentale pour la vie entière de l’individu ayant un impact considérable sur la bonne santé psychologique de l’individu. La conscience de l’individu est donc quelque chose de précieux qu’il faut protéger au risque d’en souffrir pendant le restant de sa vie. Pourquoi doit-elle être protégée ? Parce qu’il est possible qu’une personne néfaste la viole.

Du triangle dramatique au triangle « diabolique ».

Le triangle dramatique de Karpman, bien connu dans les formations de management, permet une lecture de dynamique des jeux psychologiques qui peut exister par moment entre les individus. Ainsi, certains individus vont revêtir le rôle de persécuteur, d’autres de sauveurs et d’autres de victimes. Ces rôles peuvent tourner et créer des dynamiques souvent néfastes dans le groupe où cette dynamique apparaît. Ces rôles ne sont pas forcément alignés sur la réalité objective des faits mais des rôles perçus par les protagonistes qui vont agir selon la perception de ces rôles.

Ce triangle peut malheureusement être volontairement instrumentalisé par un individu néfaste, un manipulateur, pour induire des comportements chez sa victime. A ce titre ce triangle dramatique devient, lorsqu’il est instrumentalisé volontairement par un manipulateur, un triangle « diabolique ». Il est diabolique dans la mesure où il va permettre insidieusement de « posséder » sa victime en lui induisant des comportements qu’elle n’aurait pas eus sans cette instrumentalisation. ChatGPT peut illustrer une instrumentalisation de ce triangle.

ChatGPT - Exemple de triangle "diabolique".

Figure 2: ChatGPT - Exemple de triangle "diabolique".

Du triangle « diabolique » au viol de la conscience.

Ce triangle « diabolique » peut ainsi être utilisé par un manipulateur pour violer la conscience de sa victime laissant peu de traces visibles de ce viol. Ainsi alors que sa victime, qui ne voulait pas faire une certaine action car elle serait contraire à ce que lui dit sa conscience, serait insidieusement contrainte à réaliser néanmoins cette action poussée par l’usage de ce triangle, elle se retrouverait dès lors enfermée dans un paradoxe : elle ne voulait pas, elle l’a quand même réalisée et elle en est responsable.

Le manipulateur a ainsi violé la conscience de sa victime et l’a enfermée dans une prison mentale dont il est difficile de sortir.

ChatGPT - Prison mentale de la victime.

Figure 3: ChatGPT - Prison mentale de la victime.

Pour ne pas avouer sa faute et tenter de faire taire le poids de cette action sur sa conscience, elle va devoir soit se mentir à elle-même en créant de fausses justifications à son action et en renforçant même les raisons qui l’ont conduit à mal agir. C’est la victime qui se met à défendre non seulement son bourreau mais aussi à renforcer l’action négative voulue par celui-ci. Elle se pervertit pour protéger son égo et lui faire croire à la légitimité de ses actes.

ChatGPT - Perversion de la victime.

Figure 4: ChatGPT - Perversion de la victime.

Soit elle va enfuir le plus profondément possible cette faute afin d’oublier ce poids moral et tenter tant que faire se peut de protéger son égo par l’oubli.

ChatGPT - Conséquences du viol de la conscience pour la victime.

Figure 5: ChatGPT - Conséquences du viol de la conscience pour la victime.

La « marque de la bête ».

En procédant de la sorte, cet individu néfaste a marqué sa victime au travers d’une déchirure dans la conscience morale de sa victime. En effet, dans le cas de la victime qui se pervertit, la faute morale est la marque sur la conscience et la victime est possédée par cette marque puisqu’elle renforce les comportements qui imprime cette marque. Dans l’autre cas, la victime est marquée mais tente par l’oubli de vivre avec sa marque. Elle est affaiblie et risque de basculer à tout moment dans l’autre catégorie si l’oubli n’est pas possible ou si son bourreau ne la laisse pas tranquille.

On voit tout le côté « diabolique » de cette manipulation perverse, entrainant la victime vers les abysses avec peu de traces visibles mais une trace invisible qui paraît indélébile : le viol de la conscience, cette « marque de la bête » !

ChatGPT - Les avantages pour le manipulateur.

Figure 6: ChatGPT - Les avantages pour le manipulateur.

Effacer « la marque de la bête ».

Est-ce désespéré ? Que peut-on faire ? Comme on dit, le mal n’a de pouvoir que celui qu’on lui laisse !

La victime est marquée et enfermée dans une prison mentale de l’égo. La bonne nouvelle c’est que tous ces éléments dépendent de la victime et non du bourreau pour peu que la victime ouvre les yeux, se mettre à l’abri de son bourreau et commence un travail de guérison.

  1. Ouvrir les yeux - L’action qui a été faite, l’a-t-elle été sur base d’un consentement libre et loyal ou sur base d’un discours manipulatoire et mensonger ? De qui venait l’intention de faire l’action : était-elle voulue librement par la victime ou poussée par contrainte par une personne extérieure ?
  2. Se mettre à l’abri du bourreau – Afin de pouvoir réfléchir librement et sereinement, la victime doit s’assurer de ne plus être influencée par son bourreau. Il faut donc qu’elle puisse se mettre dans un contexte où elle ne subira plus les tentatives de son bourreau à maintenir l’écran de fumée source de sa confusion.
  3. Sortir de la prison mentale de l’égo – Pour pouvoir être dans les conditions de guérison, il faudra que la victime sorte de l’enfermement de son égo. En effet, en ayant ouvert les yeux, elle devra reconnaître qu’elle a été victime d’un manipulateur même si son égo la pousse à ne pas se reconnaître comme victime. Souvent le piège de l’égo se résume à « tu te croyais intelligent pourtant tu t’es fait duper ! ». L’égo n’a pas d’existence, il s’agit d’un masque / d’un personnage que nous pensons être dans la société. Ainsi la phrase précédente reviendrait à dire « tu croyais porter un masque vert pourtant tu portes un masque bleu ! » Absurde, non ? Quelle importance a le masque puisque ce n’est pas fondamentalement qui nous sommes ? Ou illustré autrement est-ce que le personnage d’un jeu vidéo reflète la personne du joueur ? Si le personnage n’est pas très perspicace reflète-t-il le joueur ? Bien sur que non.  Lorsqu’on a compris la nature illusoire de l’égo, on peut comprendre qu’avoir été dupé n’a rien à voir avec nos qualités intrinsèques mais qu’il s’agit d’un écran de fumée qui n’était pas le fait de notre volonté et qui a pu nous aveugler. Ainsi en reconnaissant l’illusion de l’égo, la prison mentale qui enferme la victime vole en éclat. La victime est libérée de sa prison et la clef est la nature illusoire de l’égo. Le personnage affiché n’a pas d’importance par rapport à qui nous sommes fondamentalement intérieurement.
  4. Retirer la marque de la bête – Etant sorti de sa prison, la victime va pouvoir travailler sur la guérison de la déchirure de son âme, de sa conscience. Elle va devoir dans un premier temps se pardonner de sa propre faute en comprenant qu’elle s’est laissé influencer. Ensuite, elle devra aussi demander pardon aux éventuelles victimes collatérales de ses actions néfastes. Mais attention, le pardon dont il est question dans les deux cas est un pardon véritable. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un acte symétrique qui transforme les personnes. La personne qui demande pardon doit se transformer pour ne plus commettre cette mauvaise action à l’avenir, sortir de l’emprise de son bourreau et si possible réparer ce qu’elle a abimé et les personnes, victimes collatérales, doivent accepter de la pardonner sur base de cette transformation / réparation afin de lever la marque laissée sur la conscience de la victime initiale. Ainsi la plaie de l’âme laissée par la « bête » peut cicatriser et lorsque la plaie est refermée la marque a disparu.

Ainsi alors que le bourreau se croyait puissant, il ne l’était pas. Tout au plus, il a pu pendant une période aveugler sa victime jusqu’au moment du « grand réveil » de celle-ci.

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