(Texte d’opinion)

Étrangement, nous voyons émerger sur certains réseaux sociaux des analogies entre la période que nous vivons actuellement et certains textes bibliques. Ainsi certains évoquent même le fait que nous pourrions être dans la période de fins des temps évoquée par les textes de l’apocalypse !

Est-on arrivé à ce moment eschatologique ?

Regardons le monde actuel :

L’humanité s’entretue actuellement au travers de plusieurs zones de conflits : guerre entre l’Ukraine et la Russie, guerre entre Israël et Gaza, … De plus, ces guerres engendrent des prétextes à étendre ces conflits vers d’autres zones du monde dont certaines sont déjà concernés par des attaques militaires ou pourrait l’être. On observe également une tendance à intensifier le discours de guerre dans les pays européens. Les médias vont jusqu’à évoquer un risque de troisième guerre mondiale. Finalement, comme le disait à juste titre Paul Valery, des humains qui ne se connaissent pas s’entretuent pour des conflits induits par les idées de leaders qui eux se connaissent. (Le plus précieux des trésors)

Si la guerre divise l’humanité, celle-ci est, par ailleurs, divisée dans la société civile. Les clivages entre les cultures, les classes sociales, etc. sont de plus en plus marqués. Au-delà de ces clivages, on remarque également une polarisation dans le monde politique et dans le monde scientifique. Ainsi, des fronts idéologiques s’affrontent avec les qualificatifs réducteurs des étiquettes collées : les pro-vaccins / les anti vaccins, les pro-réchauffement climatique / les anti-réchauffement climatique, la doxa / les complotistes, … Ainsi il devient difficile de pouvoir identifier des vérités tellement les idées deviennent opposées et contradictoires. Les mensonges, contrevérités sont omni présentent y compris dans les médias classiques dont les contradictions incessantes n’échappent pas au spectateur attentif et réfléchi. On parle d’ailleurs ouvertement de guerre de l’information. La peur de l’insécurité est agitée de manière à pousser des mesures liberticides justifiées par l’insécurité. Petit à petit l’espace de liberté se restreint insidieusement sur base du rêve de la sécurité. Ce qui avant était autorisé par défaut en l’absence d’une décision de justice devient une autorisation conditionnée par le pouvoir exécutif et la justice devient le moyen d’essayer de récupérer un droit disparu. Quelle inversion de modèle ! Ainsi en enfermant tout le monde dans une prison dorée, on vante la sécurité et la liberté. Quel paradoxe ! (Le chef de famille, Quelle différence ?)

L’humanité est asservie à un système économique dont les leviers ne sont pas pilotés par le peuple et encore moins au service de l’humain. Ainsi la préoccupation principale est de faire fonctionner l’économie même si cette préoccupation principale induit de faire des choix contraires à l’humanité. Le simple exemple des soins de santé est évocateur de cette déviance où de plus en plus de choix sont posés sur le prétexte du coût d’un service qui ne peut par définition pas être rentable. Doit-on oublier l’humain au profit de la rentabilité ? Ce système économique érigé en valeur rappelle d’ailleurs tristement l’épisode du « Veau d’Or » de la bible. (Les Reptiliens et l'Humanité)

L’humanité est asservie à ses pulsions au détriment de la réflexion. Ainsi l’important est de consommer, d’assouvir ses pulsions sous de multiples formes sans plus réfléchir au sens de ses actes. Il suffit de regarder la place que prend la publicité qui pousse à ces pulsions consommatrices compulsives. De même, la pornographie sous toutes ses formes s’est répandue et s’est normalisée. Peut-on encore se poser la question du sens ? Cela rappelle une nouvelle fois l’épisode du « Veau d’Or » de la bible où la luxure était devenue la norme. (Les Reptiliens et l'Humanité)

Une nouvelle religion voit le jour : la science et son reflet le transhumanisme. Ainsi, le discours officiel vante le slogan « Croire en la science ». Quel paradoxe ! Tout scientifique sait pourtant pertinemment que la science est synonyme de débat d’idées, qu’une vérité scientifique n’est vraie que jusqu’à preuve du contraire, que la science doit composer avec ses incertitudes et ses zones d’ignorance. L’histoire de la science illustre pourtant bien cette nécessité du débat et ce côté transitoire des vérités scientifiques. En érigeant la science au niveau de la religion, l’humain est dupé par excès de confiance. Cela permet ainsi de pousser les idées du transhumanisme où la technologie débridée jusqu’à une potentielle fusion avec le corps humain devient souhaitable : c’est pour votre bien, vous croyez en la science ? Et pourtant ! L’histoire a aussi démontré le potentiel positif et négatif des technologies, il suffit de penser au cas du nucléaire. La science et la technologie sont incapable de composer avec la moralité et l’éthique. Ce champ de réflexion induit par la philosophie et les religions. Ainsi par cet artifice d’ériger la science en religion, on supprime ses garde-fous, la morale et l’éthique, jusqu’à réduire l’humain au statut de machine. (La science doctrine parfaite, La science et le mensonge, La science et la vérité, Inanimé, L'illusion du contrôle)

Est-on proche de l’apocalypse ?

Difficile à dire au-delà de la métaphore… Les textes bibliques nous éclairent pourtant sur les armes utilisées par « le malin » : la tentation, la tromperie, la division, la possession, le doute et le désespoir. (L'épée de Saint-Michel !)

Tous ces éléments sont-ils rencontrés par la situation actuelle ? Très certainement ou s’ils ne sont pas complètement rencontrés, ils sont en bonne voie de l’être dans un futur assez poche. (L'existence du mal, Le viol de la conscience)

Quel constat terrible ! Et si ce moment terrible était malgré tout nécessaire pour nous faire prendre le seul chemin restant ? En effet, le monde extérieur tel que nous le connaissions s’écroule sous nos yeux dans ce monde du mensonge, des comportements pulsionnels, de la tromperie, de l’enfermement prétendu sécuritaire, de la division par la polarisation de la société, dans la chute des valeurs morales. Dès lors, où se réfugier ? Et si la seule réponse était tout simplement en nous ? Le seul endroit resté inconquis par ces forces obscures. (Se libérer, Q)

« Dans l’obscurité la plus totale regarde comme cette petite flamme brille ! Elle seule repousse l’obscurité !» (De l'obscurité à la lumière)

En choisissant d’oublier ce que nous avons appris par ce monde extérieur qui a trahi notre confiance et qui a semé le vrai comme le faux, il est temps de reconstruire les vérités que nous pouvons établir au travers de notre propre expérience personnelle de vie.

Ainsi, en se réfugiant au plus profond de nous et en laissant le calme s’installer pour faire taire « radio mental » et nos pensées conditionnées, on redécouvre cette petite voix qui existe depuis notre naissance. Certains l’appelle « la conscience », d’autres « le moi profond ». Peu importe son nom, elle a toujours été là. Qui n’a jamais fait l’expérience de sa présence dans l’enfance ?  Cette petite voix qui nous dissuadait de faire certaines bêtises ? Cette petite voix qui pouvait nous guider par l’intuition lorsque nous étions en mauvaise posture ? Nous avons simplement oublié sa présence masquée par toutes nos pensées conditionnées et par toutes ces stimulations extérieures. Mais que peut-elle nous apprendre ?

Le simple fait d’avoir un dialogue avec elle permet cette simple affirmation : « JE SUIS ».  Je fais l’expérience de l’existence, ce que personne n’arrive à expliquer ! Descartes nous en avait pourtant déjà parlé sans pour autant reconnaître qu’il s’agissait d’un premier miracle car qui peut expliquer la raison de l’existence ? (Miracle, Comprends et parle)

En se remémorant toutes les fois où cette voix intérieure s’est manifestée, avez-vous remarqué sa bienveillance ? Tout au long de notre vie, elle a essayé de nous guider, de nous conseiller, de nous faire grandir y compris quand nous sommes en proie aux côtés sombres de notre personnalité. Aller à sa rencontre, c’est accepter de se regarder sans filtre dans le miroir en déposant notre masque de l’égo, c’est en quelque sorte y aller « nu » sans le masque du personnage que nous entretenons dans le monde extérieur qui peut duper les autres mais pas notre propre conscience. (Qui es-tu ?, Retire donc ton masque !)

Avez-vous remarqué qu’elle a une connaissance plus étendue que la connaissance que nous avons accumulée par notre trajet de vie dans le monde extérieur ? Avez-vous remarqué qu’elle agit comme un guide qui plutôt que nous donner directement un enseignement, nous oriente, nous guide au travers de l’expérience de notre vie pour trouver la réponse et ainsi nous faire grandir ?

Si cette petite voix en connait plus sur nous, sur l’expérience que nous visons et nous fait découvrir des connaissances au-delà de ce que la vie nous a fait découvrir jusque-là, cette conscience n’est-elle donc pas plus large que notre individualité ? Qui est-elle alors ? Si cette voix intérieure fait partie de nous, qui sommes-nous donc ? Peut-on expliquer son existence et sa connaissance étendue ? Si elle émane du cerveau comment peut-elle avoir une connaissance au-delà de notre expérience de vie ? Ne s’agit-il pas là d’un deuxième miracle ?

Et si ce que nous traversons dans le monde extérieur nous poussait à aller à SA RENCONTRE dans notre monde intérieur ? (Le choix)